Créé en 1914, l’impôt sur le revenu est un impôt déclaratif et progressif. Il a connu de nombreuses réformes. Sous l’effet de la concurrence fiscale, ses taux, notamment les plus élevés, ont baissé. Le taux le plus élevé du barème est ainsi passé de 65 % en 1982 à 45 % actuellement. De nombreuses « niches fiscales » ont également été instaurées. Récemment, Emmanuel Macron a décidé de créer le prélèvement forfaitaire unique, un impôt à taux proportionnel pour les revenus financiers (au taux de 30 %, soit 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux). Tous les revenus ne sont donc pas logés à la même enseigne. L’incessant triturage de l’impôt sur le revenu l’a fortement éloigné de son objectif initial : dégager des recettes et réduire les inégalités de revenus.